Chapitre 5 : Amour et médaillon
Je me réveillai quelques heures plus tars. Il n'était plus là. J'entendais la musique de Cindy. Je descendais les escaliers en titubant. Avais-je rêvé ? Une douleur violente dans le bras me rappela que l'accident était réel.
- Cathy mon cœur ! s'exclama Nelly en me voyant. Le Dr Cullen a dit que tu aurais un peu de stresse suite à l'accident.
Elle continua à parler mais j'étais déjà ailleurs. Je ne pensais qu'à une seule chose : revoir Edward. Soudain, dans ses paroles j'entendis le nom « Cullen ».
- Excuse-moi ? Qu'est ce que tu as dis ? demandais-je, soudainement réveillée.
- Alice Cullen à appelé.
- Ah, marmonnais-je déçue.
- Edward est passé aussi, cria Peter du salon.
- Pourquoi ? demandais-je le cœur battant.
- Il voulait prendre de tes nouvelles. Il a dit qu'il repassera.
Au mois, il repassera. On sonna à la porte, Sarah ouvrit. La porte du bois me cacha l'invité.
- Bonjour Edward Cullen, dit Sarah de sa petite voix d'enfant sage.
- Bonjour Sarah, répondit la voix musicale que j'aimais tant. Cathy est là ?
La façon dont il disais mon nom le rendait magnifique, bien que je l'eut entendis de la bouche de tant d'autre personnes.
- Oui elle est là ! répondit Sarah.
Peter me rejoint. Edward entra. Je titubais vers lui, m'accrochais à Peter pour ne pas tomber.
- Pourquoi es-tu descendu ? me dit-il soudain inquiet. Tu ne tiens même pas debout !
- Je suis descendue toute seule ! lui répliquais-je.
- Donc, tu vas pourvoir remonter toute seule ! me dit-il en désignant les escaliers.
- Je vais bien ! lui assurais-je.
Il regarda ma main accrochée à Peter comme pour me contredire. Je lâchais prise et tentais un pas vers lui, grave erreur. Mes jambes ne me portaient plus et je m'écroulais. Plus vite que n'importe qui, Edward me rattrapa.
- Non, dit-il. Tu ne pourras pas remonter toute seule.
- Tiens-moi, mais ne me porte pas ! lui ordonnais-je.
Avec un sourire malicieux il passa un de ces bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos. Délicatement, il me souleva du sol.
- Qu'est ce que j'ai dit ! lançai-je furax.
Du haut de l'escalier, j'entendis Cindy pouffer. Edward monta les escaliers, entra dans ma chambre, me déposé sur le lit et ferma la porte. J'abaissais mon bouclier pour lui montrer ma colère.
- A ce point ? dit-il, un sourire au coin des lèvres.
- Je vais vivre l'enfer par ta faute !
Il s'approcha, s'assit sur mn lit et colla son front contre le mien.
- Je voulais dire : Tu m'aime à ce point ?
Soudain, je pris conscience de notre proximité et de mon odeur alléchante.
- Sa va, me rassura-t-il. Je résiste à ce genre d'envie. Je suis presque immunisé contre ton odeur.
Il ferma les yeux, j'en fis de même.
- Je t'aime, murmurais-je.
Nous restâmes ainsi pendant plusieurs minutes. Je sentais son odeur, enivrante. Il sentait la mienne, appétissante. Je sentais sa peau, glacée. Il sentait la mienne, chaude.
Je posais ma main sur sa poitrine et la laissa glisser sur sa chemise ivoire. Ma respiration était saccadée, la sienne était calme. J'essayais de caller la mienne sur la sienne. Je sentis ses lèvres se poser sur les miennes. Je n'osais plus respirer. Il retira ses lèvres :
- Cathy, respire.
J'obéissais et je l'embrassais. Mes mains enlacèrent son cou. Je m'approchais de lui, me collant contre son torse. Ses mains aux longs doigts fins enlacèrent ma taille. Et il me rendit mon baiser. J'en oubliais même Moon qui grattait et aboyais à la porte. Notre baiser terminé, j'ouvris la porte et Moon entra en se dandinant. Elle regarda Edward, puis moi. Elle sauta sur mes genoux et me lécha le visage en couinant.
- Elle pleure, expliquais-je. Qu'est ce que tu as mon trésor ?
- Elle a peur que tu l'abandonne pour moi, me dit Edward.
Je n'arrivais pas à y croire ! Après tout ce qu'on avait vécu ! Comment pouvait-elle penser une telle chose !
- Quoi ?! Mais Moon ! Jamais je ne t'abandonnerai !
Moon, soulagée, s'allongea (ou s'affala pour être plus exact) entre nous. Elle poussa Edward avec ses pattes arrière.
- Mais, dis-je lentement, tu dois me laisser un peu d'intimité.
Elle se leva et parti par la fenêtre.
Edward plaqua ma tête contre son torse. Il plongea vers mi. Notre baisé fut plus passionné que le dernier. Mon cœur s'accéléra. Je savais que cela rendait mon odeur plus enivrante. Avant que j'eus réussit à me calmer, Edward s'éloigna de moi à vitesse inhumaine pour aller se plaquer contre le mur, de l'autre côté de ma chambre.
- Je suis désolé, murmurais-je.
- C'est moi.
Son visage était marqué par la culpabilité. Sa culpabilité me rappela la mienne. Ma mère tuée par mes dents, les Denali abandonnés. Mes larmes embuèrent mes yeux et coulèrent.
Edward s'assit à côté de moi. Il posa ses lèvres sur ma joue, sur une larme, comme pour la boire. Je restais immobile, les yeux fermés, pendant qu'il répétait l'opération avec chacune de mes larmes.
Il s'allongea peu à peu sur moi, ses lèvres collées aux miennes. Je m'allongeais totalement sur le lit laissant son corps de dieu prendre possession de moi. Si il aurait voulu boire mon sang, jamais il ne s'y serait mieux pris.
Je sentis mes forces m'abandonnée, la fatigue avait eut raison de moi.
- Dors ma princesse, murmura-t-il à mon oreille.
Il chantonna une berceuse que je ne connaissais pas. Mes yeux se fermèrent et je sombrais.
Je me réveillai le soir même. Je descendis les escaliers.
- Cathy ma douce ! s'écria Helena.
Elle avait les cheveux attachés avec un ruban rouge, assorti à son gilet sous lequel était caché un T-shirt blanc, de même couleur que le pantalon.
- Je vais bien, la rassurai-je.
- Edward a dit qu'il reviendrait, dit Sarah derrière moi.
Elle ressemblait à une princesse dans sa tenue de danse rose et blanche, et ses cheveux dorés qui lui tombaient dans le dos. Puis j'aperçus un médaillon suspendu à une chaîne en or autour de son cou. C'était une Rose, de couleur rose, sur une feuille en or.
- Qui t'as donné ce bijou mon cœur ? lui demandais-je.
- Tout à l'heure, raconta Sarah, Edward est venu avec sa maman. Elle a parlé avec moi et je lui ai montré comment je dansais. Et pour me félicité elle me la donné !
Sarah semblait très fière de sa récompense.
- Et comment est-elle Mme Cullen ? demandais-je à Nelly.
- Elle est très gentille et très distinguée, répondit-elle.
- Et très belle, renchérit Cindy.
- Et heureuse en ménage, ajouté Peter. Lorsque Nelly lui a parlé du toubib (Nelly nous tourna le dos et s'engouffra dans la cuisine.) Esmée, c'est son prénom, nous a dit que Carlisle était un bon mari, un bon père, serviable et qu'elle ne s'est jamais lassé de lui-même après plus de 80 ans de mariage !
Je montais dans la salle de bain. Mon corps était couvert de bleus.
- Un peu de fond de teint ? me dit Cindy.
- Pas la peine, murmurais-je. Demain tout aura disparut.
Je me sentais apte à chasser et de toute manière j'en avais besoin.
Quelques cerfs et renard plus tard, je rentrai au Manoir. Je me mis au lit et m'endormis, le souvenir d'Edward à l'esprit.